Vendée Vallée aux Rencontres du e-tourisme

Bonjour Delphine, tu nous livres tes impressions pour ta 1^ère participation à cet événement !

J’avais peu de doutes quant à la pertinence de participer à ce type de séminaire, mais j’en reviens encore plus convaincue !

Au-delà de l’intérêt des multiples conférences auxquelles nous avons pu assister, les ET sont également l’occasion d’échanges et de rencontres, à la fois entre collègues, entreprises, etc… L’occasion de sortir de son quotidien, de voir ce qui se passe ailleurs. Je retiens particulièrement les rencontres avec les entreprises exposantes. Cela permet de faire germer plein d’idées sympas, d’envisager des nouveaux concepts à adapter à notre destination : Le Bon Picnic pour développer un réseau de qualité en circuits courts, de la conciergerie de séjour avec Sumwhere, des visites de villes originales avec Diggy ou encore Terra Aventura… C’est également l’occasion de découvrir des outils pour facilite et professionnaliser le quotidien des Offices de Tourisme avec des logiciels spécialisés tels que Nouveaux Territoires, Iris Interactive, Agelia, Ingénie ou encore Aloa…

Bref, un vrai bouillon de technologies dans lequel on plonge avec délice pour en extraire des idées nouvelles. On revient de Pau, plein d’énergie et d’envies pour notre territoire du bocage.

Anthony, tu nous fais un retour sur l’intervention de Paul ARSENEAULT !

Qui est Paul Arsenaault ? Vice-président Innovation du MT Lab, incubateur d’innovations en tourisme, professeur en gestion des entreprises et des organismes touristiques, mais surtout expert en tourisme. Québécois d’origine, il apporte un regard éclairé et décalé sur la situation de notre tourisme en pleine crise Covid.

Cette année 2021, à l’instar de 2020, aura été marquée par une anxiété et une morosité des vacanciers liés à la pandémie. Bien qu’au final, la saison peut être qualifiée de bonne, des changements ont été observés dans la vie de tous les jours. « Nous sommes passés d’un tourisme de masse à un tourisme de masque ». Mais aujourd’hui, qu’elle va être la reprise ? Ce qui est sûr, c’est qu’à ce jour, nous n’avons aucune certitude de ce que sera le tourisme d’après crise et bien malin celui qui sait ce qui va se passer en 2022.

Pour Paul ARSENEAULT, « plutôt que de se lancer dans des actions à corps perdu, profitons de ce temps pour chercher à questionner nos visiteurs, étudier leur comportement, éventuellement ce qui va changer dans leur parcours de visite. Parce que la crise n’est-elle pas finalement qu’une parenthèse ? Il est utile de revoir notre approche vis-à-vis du visiteur, mieux le connaître pour adapter ce qui doit l’être. »

Et quel sera notre tourisme de demain ? « Nous sommes dans une logique de double contrainte aujourd’hui avec d’un côté l’envie de faire différemment mais sans rien changer dans nos habitudes de travail. C’est la meilleure façon de nous rendre fou ! » Mais autour de nouvelles pratiques sociales et de travail, nous devons être présents pour répondre à des évolutions à venir.

Ainsi, nous devons trouver quels sont ces changements, les nouvelles approches en interrogeant nos visiteurs, en comprenant leur parcours. Aujourd’hui, « il faut se dire qu’il y aura toujours du tourisme et qu’il faut anticiper pour répondre aux nouvelles pratiques. Comment répondre à la bonne offre au bon moment et sans cesse innover ! »

Ce sont de vastes questions, d’actualité, que ces deux jours à Pau nous ont permis d’appréhender, autour d’échanges, d’ateliers, d’interventions.

Claire, tu nous partages ta rencontre avec une start-up !

La présentation de startups lors d’une des plénières a été une belle découverte pour moi. Les rencontres du tourisme s’est aussi la mise en avant de personnes et concepts innovants à travers de nouvelles entreprises qui part leur présentation nous projettent dans le futur et la connaissance de nouvelles pratiques. Vous connaissez la luminescence végétale ou la bagagerie mobile ? C’est ce que j’ai pu découvrir ! 5 startups concourraient et étaient soumises aux votes du public et du jury. Chacune d’elle disposait de quelques minutes pour expliquer leur concept.

Aglaé la startup spécialisée dans la luminescence végétale propose d’éclairer des plantes grâce à la luminescence (sans source d’électricité) pour des scénographies événementielles, des aménagements paysagers extérieurs… Elle a d’ailleurs remporté le prix du jury.  Pour les plus curieux, les échanges avec ses entreprises innovantes pouvaient se poursuivre dans une des salles d’exposition du palais Beaumont tout au long de ces deux jours.